Biographie
Après une thèse consacrée à l’étude des propriétés physico-chimiques de nouveaux stannures ternaires à base d’uranium et d’éléments de transition, il a été recruté sur un poste d’ingénieur de Recherche au ministère de la Culture pour travailler dans un premier temps au laboratoire d’archéologie des métaux (LAM) de Nancy-Jarville, puis au sein du Laboratoire de recherche des monuments historiques et enfin au Centre de recherche et de restauration des musées de France.
L’objectif principal de ses travaux sur la corrosion des métaux vise à proposer aux professionnels du patrimoine une méthode de diagnostic et de prédiction phénoménologique de la dégradation des matériaux métalliques conservés dans des conditions environnementales non contrôlées. En parallèle il développe des recherches sur des nouvelles familles d’inhibiteurs de corrosion extraits d’huiles végétales (colza, tournesol et palme) pour la protection de nombreux substrats métalliques.